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30 novembre 2008 7 30 /11 /novembre /2008 11:46

La controverse sur la dangerosité des microondes électromagnétiques nécessite que soient conduites avec rigueur des études scientifiques et épidémiologiques. Voici un modeste état des lieux d'études sur ce sujet. Mais il faut du recul pour pouvoir observer le déclenchement de nuisances et de maladies, il y a un effet retard. De fait le lien de cause à effet est plus difficile à établir. C'est de cela dont se prévalent les partisans du "no problem et big business" pour avec l'appui des pouvoirs publics déclarer : "il n'existe pas de preuve scientifique démontrant que l'usage des téléphones mobiles présente un risque pour la santé, tout en indiquant que cette hypothèse ne peut être définitivement exclue". Plus que jamais le principe de précaution devrait s'appliquer. Les premières études sérieuses, avec 10 ans de recul, commencent à sortir… La plus importante est l’étude interphone, les conclusions sont attendues depuis 2003… Le retard mis à rendre public les résultats ont déclenché le soupçon : veut-on nous la cacher ? Il semble que cela soit plutôt lié à la controverse sur l’interprétation des résultats, qui montre dans la sphère de la technoscience combien sont sensibles tous les sujets qui ont un impact sur les industries.

 

L’étude du STUK (autorité Finlandaise sur les rayonnements et la sureté nucléaire) date de début 2008. Elle prouve l’effet biologique direct d’un téléphone mobile sur un être humain à des niveaux de puissance représentatifs de la vie quotidienne. Une des pistes intéressantes qu’ouvre cette étude serait la mise en évidence de molécules précises affectées chez tous les volontaires. Ces molécules pourraient servir ainsi de marqueurs biochimiques révélateurs chez l’homme de la pollution électromagnétique.

 

L’étude REFLEX conduite de 2000 à 2004 a été financée par l’Union Européenne, la Suisse et la Finlande. Les expériences ont été conduites dans 12 laboratoires et 7 pays européens. Réalisées en double aveugle, les tests ont été faits sur des cellules humaines et animales. Les résultats montrent que les champs électromagnétiques des mobiles généraient des ruptures simples et doubles des brins d’ADN, augmentant les aberrations chromosomiques.

 

L’apparition de protéines de stress sur la peau des êtres humains, mais aussi chez les rats, les vers de terre, la drosophyle est une réaction fréquente des organismes exposés aux microondes des communications sans fil. L’université de Clermont-Ferrand signale l’arrivée des messagers chimiques du stress sur des tomates après 15 mn d’exposition à des émissions GMS représentatives des niveaux ambiants.

 

Clarins qui affirme l’avoir démontré (ralentissement du renouvellement cellulaire de la peau -26%, surproduction de radicaux libres +19%, apparition de protéines de stress) a voulu mettre sur le marché un produit cosmétique pour atténuer l’effet des rayonnements électromagnétiques. L’entreprise est plusieurs fois mise à l’enquête et soupçonnée de fraude au consommateur à ce propos.

 

La plus importante : l’étude interphone, les conclusions sont attendues depuis 2003… Le retard mis à rendre public semble lié à la controverse sur l’interprétation des résultats.

(cf ref article du Monde en fin de page)

 

L’étude interphone est coordonnée par le centre de recherche contre le cancer de l’OMS. Elle vise à évaluer les ondes des mobiles sont cancérogènes ou en accroissent le risque de cancer. C’est la plus grande étude déclenchée à ce jour, elle est menée conjointement dans 13 pays dont la France. Débutée en 1999, elle compare un échantillon témoin de personnes non-exposées et un échantillon de personnes exposées et utilisant le téléphone mobile. Les conclusions sont attendues depuis longtemps (2003) et sont retardées au point de jeter le doute sur la volonté de transparence quant aux risques étudiés ! mais à ce stade, ce sont des problèmes de méthode qui sont mis en avant pour expliquer le retard de production de l’étude. Il semblerait que ce soient plutôt des controverses visant à minimiser la portée de résultats chiffrés  moins contestables par ailleurs, on parle de « divergences d’interprétation ». En effet, selon l’article du Monde du 2 aout 2008[1], le professeur Elisabeth Cardis qui coordonne au plan international cette étude estime que les responsables de recherche (une cinquantaine de scientifiques impliqués) se répartissent en 3 groupes : « ceux qui estiment que l’accroissement constaté du nombre de tumeurs chez les utilisateurs n’est dû qu’à des biais statistiques ; ceux qui estiment qu’il résulte bien un effet néfaste des ondes de radiofréquence ; le troisième tiers considère qu’il n’est pas possible de tirer une conclusion dans un sens ou dans un autre ». Ce que je retiens, c’est que personne ne conteste l’accroissement des tumeurs chez les utilisateurs !

 

Plus l’usage du téléphone s’accroit, plus le risque augmente. Il semble qu’aujourd’hui les risques soient avérés, il faut pour les évaluer dépasser les moyennes sur l’ensemble des groupes étudiés : c’est en regardant des groupes spécifiques d’utilisateurs intensifs (plus de 22H d’utilisation par mois) ou plus exposés (en campagne où la connexion aux antennes relai requière plus de puissance) que le lien de cause à effet est démontré. Partie prenante de l’étude interphone, le Dr Sadetski, du plus grand hôpital de Jérusalem Chaim Sheba, déclare « le temps est fini où l’on pouvait dire que cette technologie ne provoquait aucun dommage ».

 

En France, les résultats de l’étude interphone nationale indiquent un risque augmenté de gliome chez les utilisateurs les plus intensifs de téléphonie mobile. Ce risque n’est jugé augmenté pour les neurinomes ou méningiomes.

 

L’intérêt d’une étude internationale est de grossir la série statistique de référence pour détecter les risques faibles. Rappelons que l’étude est menée sur des sujets atteints de tumeurs par rapport à des sujets sains, et que l’on étudie à postériori leurs pratiques et leur exposition aux ondes.

 

Les pays concernés par l’étude interphone : Allemagne, Australie, Canada, Danemark, Finlande, France, Israël, Italie, Japon, Nouvelle-Zélande, Norvège, Royaume-Uni, Suède.

 

Les pathologies étudiées gliome du cerveau (tumeur maligne cérébral), méningiome cérébral (tumeur bénigne), neurinome du nerf acoustique (tumeur bénigne) et tumeur de la parotide (tumeur salivaire maligne).

 

Des études internationales à venir…

 

Cosmos : cette étude portant sur le seffets des ondes sur les cancers et les maladies neurodégénératives suit une population sur plusieurs années en Europe du Nord.

 

Céfalo étudie les effets des ondes sur les tumeurs cérébrales de l’enfant de 5 à 14 ans.

 

Mobikids : cette étude financée par l’Europe devrait reprendre la plupart des pays ayant participé à l’étude interphone et évaluer l’effet de l’exposition aux ondes de radiofréquence lors de l’enfance et l’adolescence.



[1]  Le Monde du 2 août 2008, article de Paul Benkimoun « les scientifiques divisés au moment de conclure sur les effets du portable »

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14 novembre 2008 5 14 /11 /novembre /2008 12:30

Aujourd’hui l’impact sanitaire des communications sans fil semble sous-estimé… le manque de recul dans le temps depuis la généralisation des technologies sans fil ne permet pas d'avoir suffisamment d'études parvenues à toucher l'opinion et les décideurs. Les études épidémiologiques sérieuses sortent en ce moment ou sont en cours. La prise de conscience du danger par les citoyens est souvent liée à l'implantation d'antennes relai dans leur environnement et l'apparition de 1ers désordres de santé. Dans le milieu médical, les impacts des ondes sur la santé sont mal repérées car mêlée à d'autres origines possibles et attribuées aux conditions de vie moderne. Une réticence à admettre la dangerosité est aussi liée au sentiment de progrès qu'ont apporté la téléphonie mobile et le Wifi, comme autants de sige de la modernité. 

L’approche des causes et des effets est complexe ...

Selon George Carlo (épidémiologiste , expert en santé publique américain, président du SPPI Science et Policy public Institute) [1]
La présomption de maladies qui s’attachent aux ondes de communication sans fil, est renforcée par la diversité et la synergie de leurs effets et leur impact possible sur l’apparition d’autres maladies. Cela rend plus complexe l’identification avec certitude des pathologies qui en sont la conséquence. Ainsi souvent on étudie une cause unique pour mesurer en santé un impact, et l’on serait plutôt ici dans une approche plurifactorielle de la pollution électromagnétique.

« Cela explique pourquoi la quasi-totalité des agences sanitaires du monde entier passe à côté ». 

Les estimations du spécialiste  George Carlo

« Les agences sanitaires officielles ont entre 6 et 10 ans de retard sur la prise en compte des données médicales dans leur réglementation »

« Selon les publications scientifiques disponibles et publiées[2], chaque année depuis 2006, 40 000 à 50 000 nouveaux cas de tumeurs cérébrales et oculaires sont directement imputables aux téléphones mobiles. Nous nous attendons à approcher les 400 000 cas par an en 2010. Ainsi 4 milliards de personnes sont quotidiennement exposées à des technologies sans fil provoquant des effets nocifs sur n’importe quelle membrane cellulaire ».

 Pour George Carlo, spécialiste mondial des pollutions électromagnétiques : «  les médecins traitent de plus en plus de patients souffrant d’électrohypersensibilité et de troubles liés. L’exposition aux rayonnements électromagnétiques (notamment les technologies sans fil ) représente un grave problème émergent de santé publique. Toutefois les scientifiques en relation avec l’industrie voient –semble t-il- les choses autrement ».



[1] Entretien exclusif du magazine Le Monde de l’Intelligence avec George Carlo 2ème trimestre 2008

[2]  Publication dans des revues à comité de lecture scientifique

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13 novembre 2008 4 13 /11 /novembre /2008 20:04

Amiante, Dioxine, pollutions électromagnétiques... l'intérêt général, la santé publique se heurtent aux intérêts du business industriel. Les exemples plus anciens appellent à la vigilance sur les risques plus récents et nous éclairent, car les tactiques des lobbies industriels sont éprouvées : dénier le risque tant que possible, le mettre en doute faute de preuve indiscutable et définitive, contrôler la communication, créer ses propres instances de prévention, discréditer les études qui ne leur conviennent pas (ou le chercheur qui les a conduites), falsifier les données dans certains cas (prouvé dans le cas de Monsanto), orchestrer ou contre-orchestrer le buz sur internet…

Quand il s’est agi du scandale de l’amiante, le lobby des industries concernées  a toujours minimisé la portée des dommages sanitaires de l’amiante ; il a continué de produire des matériaux dangereux en France dans le même temps qu’il exportait des matériaux sains dans les pays qui refusaient l’amiante ; bien que les solutions de remplacement soient là, et sans réglementation contraignante, les industriels comme St Gobain  et Eternit ont préféré de mettre en danger leurs salariés et les populations. Le lobby industriel de l’amiante a créé son propre comité de prévention et de propagande cautionné malheureusement par des institutions publiques. (cf le Comité Permanent Amiante…).

 

Aujourd’hui encore, alors que par dizaines s’éteignent les travailleurs de l’amiante, avant même souvent avoir pu être reconnus en tant que malade du travail, le lobby industriel continue de se battre pour le business de l’amiante. Ainsi le Canada, plus gros producteur mondial, a-t-il réussi à faire pression sur la commission européenne qui n’a finalement pas inscrit l’amiante dans la liste des substances dangereuse qu’elle vient de renégocier dans le cadre de la convention de Rotterdam.

 

Dans www.actu-Environnement.com – le 04/11/2008
« L’amiante chrysotile échappe une nouvelle fois à la Liste des produits dangereux PIC

Les pays signataires de la Convention de Rotterdam n'ont pas réussi à se mettre d'accord sur l’ajout de l’amiante chrysotile et de l'endosulfan à liste des produits dangereux PIC.

../…Le Canada, l'un des principaux exportateurs d'amiante chrysotile, aurait réussi à pousser ses principaux clients (l'Inde, le Pakistan, les Philippines et le Vietnam) à s'opposer à l’inclusion de ce produit dans la liste PIC, selon le député canadien Pat Martin, connu pour son combat contre l'amiante.

Durant la réunion, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a rappelé le caractère cancérigène de l'amiante chrysotile, présent dans les matériaux de construction, qui provoque chaque année le décès de 90.000 personnes. Ce produit soit associé à des milliers de décès dans le monde dus au cancer du poumon et au mésothéliome, une forme rare de cancer directement imputable à l'amiante, a précisé l'OMS. »

 

communiqué de la CES Confédération Européenne des Syndicats

« Depuis l’interdiction de l’amiante dans l’Union européenne, qui est définitive depuis le 1er janvier 2005, le Canada exporte principalement sa production vers les pays asiatiques émergents que sont l'Inde, l'Indonésie et la Thaïlande.

Le gouvernement canadien s’est lancé depuis plusieurs années dans une véritable croisade visant à retarder l’interdiction mondiale de l’amiante, à travers la voie diplomatique et en soutenant les lobbys pro amiante. Malgré l’interdiction de l’amiante dans l’UE, cette substance extrêmement toxique fait toujours l’objet d’un commerce intense à l’échelle mondiale. Selon l’Institut syndical européen (ETUI), la consommation en Chine et en Inde a plus que doublé au cours des trente dernières années. La Convention de Rotterdam oblige le pays exportateur, avant l'expédition d'une substance dangereuse, à prévenir le pays importateur pour qu'il puisse consentir en toute connaissance de cause à recevoir ou non la substance en question. Elle a été adoptée par 126 pays en 1998. »

 

Monsanto entre 1980 et 1984 a truqué 3 études sur la dioxine, en changeant les classifications entre personnes exposées et non exposée pour rééquilibrer les groupes. Cette fraude découverte lors du procès intenté à Monsanto aux Etats-Unis en 1987 a été confirmée par le monde scientifique, elle devait masquer que la dioxine est un puissant cancérigène.[1]

 

Bouyghes Télécom est particulièrement actif dans la lutte contre la diffusion de toute rumeur alarmante sur le danger des ondes de mobiles. Son site comporte des pages très détaillées sur la minimisation des risques sanitaire de l’utilisation du mobile. L’opérateur par ailleurs édite des dépliants ou mini guides pour prodiguer bonnes attitudes et bons conseils tout en précisant bien « A ce jour, près de 400 travaux de recherche effectués sur le sujet dans le monde entier n'ont pas pu mettre en évidence de risque sanitaire. Cependant les groupes d'experts recommandent de poursuivre les recherches et, en attendant, d'adopter quelques mesures de précaution visant à limiter les expositions inutiles. »

Dès qu’une émission ou un article dans la presse met en cause la dangerosité des mobiles, le groupe intervient systématiquement en communication et exerce un droit de réponse. Ce fut le cas dernièrement suite à l’article paru dans le Figaro, ou encore suite au témoignage sur la télévision d’une jeune fille attribuant sa tumeur à l’usage intensif de son mobile. Plus subtil, esprit d’entreprise aidant, ce sont parfois leurs propres salariés ou ingénieurs qui par mails arrosent leur connaissance de contre-feu « les journalistes racontent n’importe quoi… tel étude démontre que… ». Un de mes amis qui y travaille nous envoie ainsi régulièrement ce qu’il appelle « des nouvelles du front de la connerie… » …

 

Pour l’expert George Carlo (1), la polémique qui entraine l’inertie en matière d'actions correctives et préventives en matière de pollution électromagnétique est à rechercher « dans l’influence de l’industrie des télécoms sur la science elle-même et son poids dans la présentation des résultats aux médias. Des données scientifiques sont couramment réécrites ou supprimées en raisons d’intérêts économiques et financiers ». A ce point que lorsque les financements des recherches sont d’origine industrielle, les études ont 6 fois moins de chances de conclure à un effet que lorsque les budgets de ces études viennent de fonds publics. »


(1) Entretien exclusif du magazine Le Monde de l’Intelligence avec George Carlo 2ème trimestre 2008
photo : les morts de l'amiante - Verts de la Région Ile de France , manifestation usine d'amiante d'Aunay sous Bois

[1]  In Le monde selon Monsanto par Marie-Monique ROBIN – La Découverte / ARTE Editions mars 2008

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4 novembre 2008 2 04 /11 /novembre /2008 23:40
Philippe Starck met son talent et ses convictions écologiques au service de l'écologie populaire. On va pouvoir avoir une éolienne à la maison, même en ville. Super !



Le designer Philippe STARCK a conçu une éolienne individuelle, qu'il a présenté à l'exposition Greenergydesign à Milan.

Jolie, épurée, contemporaine, elle est réalisée dans un matéril ultraléger. Elle est facile à utiliser et on pourra la fixer soi-même sur son toit en quelques clips. En 6 taille différentes pourrait produire entre 10 et 60 % des dépenses électriques d'un foyer. Abordable, son coût avoisinerait les 400 €  et on pourrait la trouver en supermarché. On annonce sa commercialisation imminente.

Ce projet a été développé avec la Société Italienne Pramac.



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4 novembre 2008 2 04 /11 /novembre /2008 22:33

Les témoignages se multiplient sur les maux divers attribués aux ondes electromagnétiques, fatigue chroniques ou tumeurs... De plus en plus l'implantation des antennes relais est contestée mais les intérêts contradictoires des industriels, des élus, des consommateurs et de la santé publique se heurtent. Aujourd'hui, si les médias commencent à s'intéresser au sujet, pour les détracteurs c'est le pot de terre contre le pot de fer, un no man's land d'ignorance de la majeure partie du grand public. Mais quels sont vraiment les types d’effet possibles des ondes électromagnétiques sur la santé ?

Les effets sont différents suivant la fréquence de ces ondes, et donc suivant les types d’ondes.

1. Les champs magnétiques basses fréquences générées par les installations électriques –au-delà d’un certain seuil - perturbent les communications intracellulaires : synchronisation, transmission des signaux nerveux, maintien des concentrations minérales dans les cellules et tissus…
 

2. Les radiations ionisantes (UV, rayons X…) ont une très haute énergie qui casse les liaisons moléculaires. Mais les seuils d’effet sont aujourd’hui bien identifiés. 

3. Les micro-ondes fabriquent de la chaleur à partir d’un certain seuil. 

4. Lorsque les micro-ondes sont porteuses d’informations, comme dans le cas des technologies sans fil, elles endommagent les membranes cellulaires selon un mécanisme qui ne dépend pas d’un seuil déclencheur. Cela impacte des processus physiologiques majeurs et peut déclencher de nombreux dysfonctionnements et symptômes : troubles du sommeil, troubles de la mémoire et de l’attention, anxiété, fibromyalgie, altérations cutanées, hypersensibilité chimique multiple, maladies neurodégénératives, tumeurs cérébrales, leucémie

 

Le cumul de ces mécanismes est un risque pour notre santé.

 

Le Professeur Belpomme a déclaré ce mardi 4 novembre 2008 avoir reçu en consultation à l’hôpital Européen Georges Pompidou sur le mois écoulé 30 patients souffrant du syndrome d’hypersensibilité électromagnétique.  

 

Il est aujourd’hui manifeste que peu de médecins sont en capacité de diagnostiquer ces troubles, la plupart les mettant notamment sur le compte de maladies de stress ou nerveuses classiques, ou d’ordre psychologique. Les méfaits sanitaires de la pollution électromagnétique ne sont pas repérés et imputés à d’autres maladies ou troubles.

 

Tenant compte de son expérience de médecin et s’appuyant notamment sur un étude toute récente d’un chercheur suédois réputé, le Professeur Belpomme met en avant une difficulté supplémentaire : la création d’un réflexe neurologique pavlovien. Une fois le syndrome de sensibilité enclenché, il y a affaiblissement du seuil de déclenchement et création d’un symptôme d’intolérance dont il est difficile de revenir en arrière. (Un peu comme dans le domaine des allergies ?)

 

Le Professeur Belpomme inquiet des conséquences sanitaires de la pollution électromagnétique réclame la mise en place d’une véritable politique de santé publique.

 

Les conditions d’implantation des relais de téléphonie mobile doivent être absolument revues, il faut les interdire auprès des crèches, des écoles, des hôpitaux, des foyers et de façon générale sur les immeubles HLM où les locataires ne sont jamais consultés.

 

Un élu d’un village a déclaré, ce mardi 4 novembre sur Europe 1, avoir eu à se prononcer au conseil municipal sur une implantation d’antenne. Elle a été votée à une très large majorité. Les arguments de santé ont eu peu d’influence face à l’indemnisation liée à l’implantation de l’antenne. La commune ne pouvant se passer de ce revenu selon le Maire.

 

Françoise B. se présentant comme appartenant à la fondation santé et radiofréquences, est intervenue également dans la même émission. Elle a reconnu selon ses propres termes « les souffrances réelles » des patients et témoignages mentionnés, mais elle répétait comme un leitmotiv « les études actuelles n’ont pas permis de mettre une relation de cause à effet entre ces troubles et les ondes électromagnétiques ». Oui, Oui…


On comprendra mieux en sachant que dans le collège des membres fondateurs de cette fondation, on trouve : TDF (télédiffusion de France), Bouyghe télécom, Alcatel-Lucent, Orange, SFR …).
En toute indépendance à l’égard d’éventuel lobby industriel bien sur et avec la caution de l’Etat. 

Lien pour consulter la composition du CA de la fondation :
http://www.sante-radiofrequences.org/uploads/media/Conseil_administration_02.pdf

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26 octobre 2008 7 26 /10 /octobre /2008 15:21

POURQUOI ETRE MEFIANT ? 
L'envahissement par la pollution életromagnétique, aussi invisible qu'insidieuse, à travers des objets du quotidien dont il semble difficile de se passer crée une situation inédite. On ne peut compter que sur notre sens critique et notre vigilance citoyenne pour en évaluer les dangers car on nous a toujours beaucoup menti sous le poids des intérêts économiques et politiques (sang contaminé, amiante, tchernobyl et tricastin, pollution aux PCB et dioxine...). Le principe de préaution n'est toujours pas appliqué, il faut renverser le sens de la charge de la preuve de la nocivité.

 

C’est une situation inédite…

Nous assistons à la multiplication de l’usage des ondes en tout genre, à travers d’innombrables applications (mobiles, wi-fi…) qui ont envahi notre vie quotidienne, perçues par beaucoup comme indispensables ou dont on ne peut se séparer en aucune circonstance. Ainsi  nous baignons dans un halo d’ondes comme jamais aucune génération humaine auparavant. Il y a donc une situation inédite sur laquelle on n’a que peu de recul.

 

Dans les années 70, on estime qu’un adulte totalisait en moyenne 4 heures d’exposition aux ondes électromagnétiques par jour et un adolescent 1 à 2 heures. Nous avons aujourd’hui multiplié par 4 notre temps d’exposition, devenue quasi-permanente, avec des niveaux d’intensité nettement supérieurs.[1]

 

La pollution électro magnétique se traduit par des effets cumulatifs en provenance de nombreuses sources, du radio-réveil à l’ordinateur… la nuisance est d’autant plus nuisible qu’invisible et insidieuse.

 

On nous a beaucoup menti…

Face aux intérêts économiques des industries et aux lobbies, la sécurité sanitaire n’a jamais été une priorité. Les intérêts croisés des décideurs économiques, administratifs et politiques passent avant celui des citoyens. L’ignorance facile, la complaisance, la déresponsabilisation ajoutée à la propagande bien conduite des lobbies a déjà tué et peut encore tuer.

 

• On a écoulé jusqu’au bout des stocks de sang contaminé par la maladie de Creusfeld Jacob, petite économie industrielle pour de bien grands dégâts humains.

• On a attendu le 1er janvier 1997 pour interdire l’amiante, la responsabilité des industriels en cause est toujours en procès pendant que par milliers les travailleurs meurent de mésothéliome (cancer de la plèvre). Et pourtant dès 1906, on commençait à savoir  et dès les années 50, on avait établi formellement le lien entre amiante et cancer….

«  En 1906, Denis Auribault, inspecteur du travail à Caen, rédige un rapport sur la surmortalité des ouvriers d'une usine de textile de Condé-sur-Noireau, dans le Calvados, utilisant l'amiante. Cette note publiée dans le Bulletin de l'inspection du travail est classée par l'administration et reste lettre morte. …/…
1955 : - en dépit des pressions des industriels, l'étude épidémiologique de Richard Doll est publiée dans le « British Journal of Industrial Medecine », prouvant le lien entre amiante et cancer du poumon. »
[2]

 

On a prétendu que le nuage de Tchernobyl s’était arrêté aux frontières de la France, laissant les populations consommer des légumes contaminés…

 

On a préféré ignorer la contamination du Rhône aux PCB (polychlorobiphényles, substance toxique bioaccumulable cancérigène), la pêche n’y a été interdite qu’en 2007. En 2002, le PDG de Solutia (entreprise de paille de Monsanto, la firme qui produit les OGM) osait encore affirmer « Il n’y a pas de preuve  consistante et convaincante que les PCB soient associés à des effets sanitaires sérieux à long terme » [2]

 

On refuse toujours à de rares exceptions de conduire des études épidémiologiques sur les populations autour des centrales d’incinération, malgré la certitude d’intoxications à la dioxine… (parmi les effets de la dioxine : hyperthyroïdie, chloracnée, tumeurs, allergies, vertiges, pertes de cheveux…)

AREVA a attendu pour prévenir les autorités et les populations de la fuite radioactive de la centrale nucléaire de Tricastin

Le renversement de la charge de la preuve : appliquer le principe de précaution

 

En France, tant que les études ne montrent pas de causalité directe et avérée, la preuve de nocivité n’est pas officiellement acquise. L’inverse par contre, n’est pas pris en compte : c'est-à-dire que s’il n’y a pas de preuve de non-nocivité : pas de problème, on peut « éventuellement » s’empoisonner. Il n’est donc pas possible de se reposer seulement sur l’état de la science à un instant donné et d’attendre de futurs développements pour en savoir exactement plus. Il faut appliquer un principe de précaution.

 

En 1996, le sénat [2]  lui-même à propos de l’interdiction de l’amiante a admis « cette décision s'inscrit dans une nouvelle et plus juste approche scientifique, médicale et sociale, selon laquelle il n'est plus "politiquement correct" d'attendre ou de disposer de preuves absolument sûres et de connaissances surabondantes. » Il a fallu attendre des preuves accablantes, une forte médiatisation aux accents de scandale sanitaire pour que soit prise une décision efficace. Est-on cependant assuré que cette nouvelle approche mentionnée par le sénat soit aujourd’hui celle mise en œuvre ? Rien de moins sur…

 

En matière de pollution électromagnétique, nous sommes dans la même situation, le danger est pressenti mais le principe de précaution ne s’applique pas. On demande un niveau de preuve de nocivité absolue. On raisonne à l’envers : les producteurs d’ondes électromagnétiques devraient plutôt prouver la non nocivité, ce qu’ils ne peuvent faire et pour cause !



[1] Guide pratique de l’habitat sans nocovité pour la santé – Thierry Gautier – Editions Conscience Verte

[2]  L'amiante dans l'environnement de l'homme : ses conséquences et son avenir - M. H.REV0L, Sénateur - Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques - Rapport d'information n° 41 - 1997-1998 

[3] Le monde selon Monsanto, de la Dioxine aux OGM une multinationale qui vous veut du bien – Marie-Monique Robien -  Ediions Arte – La Découverte mars 2008

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23 octobre 2008 4 23 /10 /octobre /2008 08:00

Nous vivons entourés d’un halo d’ondes électromagnétiques en tous genres qui génèrent une pollution inédite. Nous ne savons pas exactement si elles sont dangereuses pour notre santé ou simplement anodines. Cependant l’inquiétude est là… WIFI et mobiles sont-ils dangereux ? Des témoignages se multiplient sur leurs conséquences néfastes, des liens sont mis en avant avec le risque accru de tumeurs, de maladies neurodégénératives, ou maux divers. Certains ricanent, voyant dans cette inquiétude une nouvelle peur ancestrale face aux nouvelles technologies relayées par quelques écolos pathétiques. D’autres, la plupart, s’interrogent tant il est difficile de se faire une opinion dans un contexte scientifique qui reste instable, une information peu accessible ou, plus grave, mise en oeuvre par les lobbies qui ont un intérêt immédiat à dire « tout va bien, le pire n’est pas sur, dormez braves gens ».

 

Article 1 d'une série de 10 qui seront publiée 1 à 2 fois par semaine

DE QUELS RAYONNEMENTS PARLE T-ON ?

Les ondes dans lesquelles nous baignons sont de différentes natures. Elles se mesurent en Hertz (unité de fréquence à la seconde) et se différencient en 2 grands groupes (non ionisants ou ionisants, en fonction de la quantité d’énergie transportée) reprenant toute la gamme des fréquences et donc, des rayonnements électromagnétiques. Dans ces ondes, on trouve des éléments de vie aussi importants que le son et la lumière.

 

1 Hz à 10 KHz : basses fréquences, (lignes électriques) ; parmi ces fréquences on trouve les ondes résultant du courant électrique alternatif qui oscille à 50 Herz (en Europe, car pour les Etats-Unis c’est 60 Hertz), et en limite de cette catégorie les écrans de terminaux informatiques

10 KHz 10 GHz: fréquences radio et hautes fréquences

Parmi celles-ci nous écoutons la radio FM (modulation de fréquence) sur la gamme comprise entre 88 et 108 MHz, mais nous trouvons aussi la télévision, l’IMR (imagerie à résonance magnétique), les téléphones mobiles

10 GHz à entre1012 et 1013 Hz : micro-ondes ; utilisées par les fours à micro-ondes mais aussi par les radars et satellites

Entre 1012 et 1013 Hz  à entre 1013 et 1015 Hz : infra-rouges. Ces ondes produisent de la chaleur, on trouve dans cette gamme les appareils de chauffage

Aux alentours de 1015 : on trouve les ondes de la lumière visible, les lasers (émission stimulée de la lumière)

Entre 1015 / 1017 Hz : ultra-violets ; dont la production UV des lampes à bronzer

Au-delà jusque 1022 : rayons X et gamma (rayonnements ionnisants), et notamment le gammatron

 

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21 octobre 2008 2 21 /10 /octobre /2008 17:23

Communiqué des Verts sur le vote sur le Grenelle de l’environnement

 

Les députés Verts s’abstiendront lors du vote solennel sur le projet de loi de mise en œuvre du Grenelle de l’environnement cet après-midi à l’Assemblée nationale.

 

Les raisons principales de cette abstention sont les suivantes :

 

- l’amendement « Ollier » sur la norme thermique de 50 kWh/m2 /an pour les constructions neuves, infléchie en 80 ou même 120 kWh/m2/an lorsqu’équipées en chauffage électrique. Le lobby nucléaire est satisfait au détriment des ménages modestes qui paieront plus cher leurs factures électriques dans un habitat moins bien isolé.

 

- l’abandon du « plafonnement des capacités routières » de la France au profit d’une possibilité d’augmentation des routes pour des raisons « d’engorgement, de sécurité, ou d’intérêt local », formule qui justifiait déjà la bitumisation du pays depuis cinquante ans.

 

- l’amendement « Jacob » qui favorise la « valorisation énergétique » n’est qu’une relance des incinérateurs, degré zéro de l’intelligence de traitement des déchets.

 

Les Verts déplorent également la conduite des débats. Patrick Ollier a essayé de passer en force en réécrivant tout le texte à partir de l’article 19, pour faire tomber sans débat tous les amendements de l’opposition ! Un putsch inacceptable qui a conduit les députés Verts à refuser d’examiner les articles 20 et 21 ainsi réécrits. Ollier a finalement cédé et les débats ont heureusement repris normalement à partir de l’article 22.

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21 octobre 2008 2 21 /10 /octobre /2008 10:30
Voici quelques conseils de jardinage issus de "Silence, ca pousse... " J'aime cette trop courte émission télédiffusée le dimanche matin sur TV5 Monde vers 10H30. Quelques trucs de plantations, de beaux jardins expliqués,  et comment en une journée transformer de façon visible des bouts de jardins délaissés... 

Le rhodendron se marquotte : en 2 ans, une branche en partie enterrée dans la terre fait des racines. on peut alors couper la pousse 5 cm au dessus du sol et délicatement décager la bouture et ses cheveux (petites racines). Le tout est rempoté pour 2 ans avant de pouvoir être réinstallé dans le sol de votre jardin.

La Mâche est la dernière salade que l'on peut  planter en saison. On peut utiliser de la mache en sachet pour la faire pousser. On fait un sillon, que l'on remplit de sable : il faut un sol léger. Un autre petit sillon peut être fait juste à côté dans la terre et l'on sème les petites graines, ensuite on dame avec une bouteille de verre (tassement de la terre au dessus des graines). La mâche apporte beaucoup d'oméga 3... Plus rigolo, trouver des bassines en zinc de récupération, les emplir de terre (un peu) et de sable (beaucoup plus) et y jeter les graines de mâche à la volée. On pourra cueillir tout l'hiver au fur et à mesure...

Et puis voici mes conseils personnels : c'est à l'automne que je taille mes arbustes à fleurs : rosers, budlleias, lavatère pour les rééquilibrer. Par contre, je ne taille pas les hortensias, leurs fleurs se fanent je le laisse tout l'hiver: il parait que les hortensias seraient ainsi mieux protégés l'hiver en cas de gel important. Je taille aussi mes noisetiers que j'ai laissé se développer pour avoir de belles longues branches, que je vais pouvoir entrelacer au sol autour de petits piquets pour faire mes bordures de bois. Pour les bulbes de printemps, je vais les planter plus tard en novembre. Quant à mes jardinières d'été, elles sont encore belles : le géranium est très résistant et florifère et l'automne est pour l'instant bien doux et agréable.

"Pour faire un jardin, il faut un morceau de terre et l'éternité..." Gilles Clément
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15 septembre 2008 1 15 /09 /septembre /2008 15:28

Le législateur a demandé aux collectivités de présenter chaque année un rapport sur le prix et la qualité de l’eau potable, ainsi que sur l’exécution de la délégation de service public de la distribution de l’eau. Il s'agit d’informer nos concitoyens et donner plus de transparence. Marc Santré pour le groupe des Verts est intervenu sur ce sujet au Conseil de Communau Urbaine de Lille du 4 juillet 2008.

" Parmi les avancées confirmées dans les rapports 2007, nous voulons souligner plus particulièrement l’amélioration du rendement du réseau et donc la diminution des pertes en eau, ainsi que le renouvellement des canalisations et la disparition progressive des branchements en plomb, ce sont des problèmes qui nous préoccupent depuis des années. Souligner aussi la perspective de retour dans le giron communautaire de l'ensemble des unités de production d'eau présentes sur notre territoire. "

Marc Santré rappelle les priorités de la politique de l'eau communautaire:
"1ère priorité Il est nécessaire de préserver la ressource en eau et d'en garantir la qualité. Si notre ressource en eau a fortement diminué à cause de la pollution, et il était temps de sanctuariser le secteur des champs captants au sud de la Métropole.
2ème priorité, les économies d’eau potable : nous maintenons d’une part, que la question du prix de l’eau est une question sociale, et d’autre part, que la tarification progressive du prix de l’eau est un moyen d’inciter fortement aux économies d’eau potable, tout en en garantissant l'accès aux ménages les plus démunis.
3ème priorité que vous évoquez dans ce projet de mandat : c’est la question des modalités de distribution d’eau. 
Je vais m’attarder un peu sur ce plan parce qu’il est question ici du rapport annuel de la SEN. La distribution de l’eau est une mission de service public fondamentale. Les Verts ont eu l’occasion dans le précédent mandat de dénoncer les conditions du contrat entre notre établissement et la SEN et surtout sa durée – 30 ans ! – dont chacun convient aujourd’hui qu’elles n’allaient pas dans l’intérêt du citoyen. Nous avons fait des propositions alternatives en termes de gestion en proposant qu’à l’horizon 2015, nous puissions étudier sérieusement l’hypothèse d’une gestion de l’eau en régie publique.
D’autres questions fondamentales intéressent la gestion de l’eau : l’assainissement et les moyens pour la Communauté urbaine d’avoir une gestion à la fois plus écologique, plus transparente et plus sociale de ces services publics. C’est pourquoi, nous demandons que ces débats soient programmés à l’agenda communautaire, et qu’un groupe de travail spécifique sur l’eau puisse être mis en place au plus vite. "
 

Sur les délibérations : 08 C 331 Rapport annuel sur le prix et la qualité du service public de l’eau potable – Exercice 2007 / 08 C 332 Société des Eaux du Nord (SEN) – Rapport annuel relatif à l’exécution de la délégation de service public de distribution de l’eau – Année 2007

Tout citoyens a accès à ces documents et peut demander à les consulter

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